Doxologie de Michael Langan
Edmond était un âne de Franck Dion
Schengen de Annarita Zambrano
The Pub de Josepht Pierce
Ya Basta ! de Sébastien Rost et Gustave Kervern
Djeca enfants de Sarajevo, de Aida Begic, Bosnie, 2012
Alps de Yorgos Lanthimos, Grèce, 2012
Derrière la colline de Emin Alper, Turquie, 2013
Clip de Maja Milos, Serbie, (2012, interdit -16 ans
Stella, femme libre de Michael Cacoyannis, Grèce,1955
La Poussière du temps film posthume de Théo Angelopoulos, France/Grèce, 2008
La tentation est grande d’appréhender le cinéma grec actuel comme une nouvelle vague, nourrie en souterrain par la crise. D’Athina Rachel Tsangari ( Attenberg ) à Babis Makridis ( L, inédit pour le moment dans les salles françaises), en passant pas Yorgos Lanthimos, les principaux intéressés réfutent l’appartenance à un quelconque mouvement, malgré quelques noms en commun (Aris Servelatis promène sa moustache dans Alps et L , Ariane Labed sa silhouette menue dans Attenberg et Alps ), encore moins si celui-ci doit être motivé par la seule volonté de rendre compte de la déliquescence du pays. Et pourtant.
Propos recueillis par Christophe Beney
Pendant longtemps, le seul réalisateur grec qui existait aux yeux de la critique était Theo Angelopoulos. Maintenant, il y a notamment Athina Rachel Tsangari (Attenberg, sorti en France en 2011), Babis Makridis (L,encore inédit dans les salles françaises, sélectionné au Festival de Bordeaux 2012) et vous. Qu’est-ce qui a changé ?
Les temps ont changé. C’est une autre génération. Nous avons fini par comprendre que nous pouvions faire des films avec de faibles moyens, peu voire pas d’argent du tout, en grande partie grâce à l’aide d’amis. Des gens de plus en plus jeunes se sont alors mis à faire des films.
”You're not ready for Pop ”