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Association des cinémas de l'ouest pour la recherche
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UN FILM SOUTENU PAR L’ACOR | Fiche technique ▿ | Festivals, visionnements ▿ |
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DANS LA TERRIBLE JUNGLEUn film de Caroline Capelle et Ombline Ley France • 2018 • 1H21 • documentaire |
Sélection ACID - Cannes 2018 - Soutien ACID Lien de visionnement |
DANS LA TERRIBLE JUNGLE
SOUTIEN SIMPLE DE L'ACOR |
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Intervenant proposé ▹ Raphaël Nieuwjaer critique de cinéma. Il écrit ou a écrit pour Chronic'art, Etudes, ou encore Le Magazine Littéraire et s'occupe depuis sa création en 2012 de la revue en ligne Débordements. Il a traduit Screening Sex de Linda Williams (Capricci, 2014), et contribué à des ouvrages collectifs (Breaking Bad, Série Blanche, Les Prairies ordinaires, 2014 ; Notre caméra analytique, Post-éditions, 2015). Il achève en ce moment la préparation du premier numéro papier de Débordements, en partie consacré à David Simon. Il est également chargé de cours à Paris et à Lille. Vous trouverez en pièce jointe et en ligne son texte « Rythmes » (© ACOR, 2019). Raphaël Nieuwjaer vit à Lille. Il lui est possible d'accompagner le film en salle, selon ses disponibilités. Si vous êtes intéressé(e) ❝ […] Dans la terrible jungle a été tourné à la Pépinière, établissement situé à Loos et qui accueille « des enfants et des adultes déficients visuels ou atteints de troubles neurovisuels avec déficiences et troubles associés », ainsi qu'il est possible de le lire sur le site Internet de l'établissement. Une telle description clinique n'apparaît jamais dans le film. Bien qu'évidemment présent et attentif, le personnel médical est d'ailleurs plutôt en retrait. L'administration, les familles, le monde sont quant à eux maintenus hors d'un lieu dont nous ne verrons jamais tout à fait les contours. Sous l'œil de Caroline Capelle et Ombline Ley, la Pépinière est une enclave, une île, une hétérotopie où personne n'est désigné par un handicap, où celui-ci ne fait jamais nom. Nous pouvons bien supposer quelques troubles autistiques chez les uns ou les autres, l'enjeu est ailleurs. Non dans le diagnostic, mais dans les formes que peuvent prendre ces vies. [...] [...] Plutôt que de rationaliser sur le mode de la lecture symptomale (« il-elle est autiste »...), ou de disqualifier sur le mode du jugement moral ou esthétique (« on ne devrait pas filmer cette personne dans ces conditions », « il-elle fait n'importe quoi »), le spectateur trouve l'occasion précieuse d'être touché par la banalité autant que par la richesse des élans physiques, affectifs, psychiques, artistiques de ces jeunes gens. Par la rigueur même de ses cadres, le film ouvre en fait une zone d'indétermination où le symptôme peut aussi se faire œuvre. Même s'ils ne sont pas faits pour nous, certains gestes nous convoquent, nous appellent, exigeant une considération immédiate et absolue [...]❞ Raphaël Nieuwjaer, |
CITATIONS |
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❝ Les cinéastes n’ont pas intitulé pour rien leur film Dans la terrible jungle . Cependant, dans cette jungle, apparaissent aussi des clairières apaisées, des sons libérateurs et des traits d’humour. Cette œuvre-là est une sacrée déclaration de vie !❞ (Christophe Kantcheff, Politis) ❝ Sans baguette magique, mais par on ne sait quelle alchimie née de la rencontre entre ces jeunes et les deux cinéastes, Dans la terrible jungle est devenu un « teen movie », une sorte de comédie musicale où se racontent des histoires d'amour, les « claques » que l'on se prend dans la vie, ou les moments tout simples du quotidien. Les jeunes sont les super-héros de cette performance filmique hors norme.❞ (Clarisse Fabre, Le Monde)
❝ Film-atelier" réalisé en compagnie des éducateurs et des jeunes pensionnaires d'un centre d'accueil pour handicapés mentaux dans le Nord; La peinture de cette communauté passe par différents états du corps : corps en crise (celui très impressionnant d'un grand échalas qui se met à sauter partout tel le Marsupilami), corps joyeux (ateliers de musique et de danse) ou corps collectif (on y entend la meilleure réplique du festival : "On travaille en éthique, euh, en équipe. ❞ (Joachim Lepastier, Les Cahiers du Cinéma) |
COMITÉ DE SÉLECTION DES FILMS SOUTENUS PAR L'ACOR ▼
Isabelle Allo, le Quai des images à Loudéac • Jean-Marc Delacruz, l’Omnia à Rouen • Jacques Fretel, membre bénévole • Antoine Glémain, le Vox à Mayenne • Véronique l’Allain, la Salamandre à Morlaix • Soizig le Dévéhat, coordinatrice de l’ACOR • Simon Lehingue, le Jacques Tati à Saint-Nazaire • Yannick Lemarié, Atmosphères 53 en Mayenne • Morgan Pokée, le Concorde à La Roche-sur-Yon • Fabrice Ricque, l’Ariel à Mont-Saint-Aignan. Tout membre de l’ACOR peut devenir membre de ce Comité pour une ou plusieurs sessions. Pour cela, merci d’envoyer un courriel à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. et / ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. |
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