Vincent Février



Vincent Février

Vincent Février occupe les fonctions de personnel de direction dans l’Education Nationale depuis une quinzaine d’années. Il est actuellement principal du collège Montaigne à Angers et chargé de mission collège au cinéma pour la direction académique du Maine-et-Loire. Il est membre de la commission pédagogique du festival Premiers Plans et participe au comité national de sélection du dispositif collège au cinéma  mis en œuvre par le CNC.



Photo © Lili Février, 2016


Demons in paradise, filmer contre l'oubli
par Vincent Février

DR © janvier 2018

Son voyage donne à la mémoire du conflit une forte réalité, à rebours de l’amnésie gouvernementale. Appuyé sur des rencontres successives avec des témoins du Black July et de la guerre civile qui lui succéda, le film construit, séquences après séquences, un matériau mémoriel qui non content de lutter contre l’oubli, offre une part de vérité à la communauté tamoule dont la souffrance trouve aussi son origine dans ses propres luttes intestines. Les témoignages des anciens activistes exhument en effet les conflits, à la fois contre l‘autorité cingalaise, mais aussi intracommunautaires, qui eurent pour conséquence une guérilla meurtrière.
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Graines de crapules
par Vincent Février
autour de Pas comme des loups de Vincent Pouplard

DR © novembre 2017

Pour qui veut dresser la liste des sujets qui passionnent, au sens propre, la société française, s’attarder sur la question de la Justice des mineurs est incontournable. En effet, les réformes sur le sujet sont récurrentes au point que l’ordonnance de 1945, qui codifie dans le droit français l’arsenal juridique spécifique au traitement des mineurs, a subi pas moins de trente-quatre modifications en près de 75 ans. Force est de constater que dans ce domaine, la société peine à trouver un modus vivendi qui fasse consensus.
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Fuocoammare, par-delà Lampedusa
de Gianfranco Rosi
par Vincent Février

DR © septembre 2016
L'on s’interroge souvent pendant la projection sur cet espace fictionnel et surtout sur son rôle. Le garçon, Samuel, ouvre et clôture le film en jouant à la guerre. Il est le seul personnage à être en contact avec un médecin qui accueille les migrants sauvés des bateaux. En dehors de ce personnage, pas de terrain de rencontre entre les habitants de Lampedusa et les migrants. Rosi choisit de laisser l’île et ses habitants dans un espace étanche au drame qui se joue face à eux. Seule la radio rappelle aux habitants les morts trouvés dans les bateaux. Mais les deux espaces ne se rejoindront pas.
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Textes et entretiens © DR, reproduits par l'ACOR avec l'aimble autorisation de l'auteur