Grand Prix du jury, Festival International du Premier Film d'Annonay 2019
Mention spéciale du Jury Jeunesse, Festival du Film de Cabourg 2019
Grand Prix Orizzonti, Festival de Venise 2018
Grand Prix du Festival International de Mumbai (Inde) 2018
Sélection Officielle Toronto 2018
Photo @ Jour2fête 2019
Ce récit se construit au fil d’une relation asymétrique renvoyant à une étrange variation autour de l’économie du don et du contre-don. Il interroge des notions telles que l’amitié, le fait de « prendre soin », la parole, la résilience.
Si la survie d’un homme laissé pour mort a le pouvoir de changer le cours d’une autre vie, c’est que ce film aborde en filigrane une tragédie bien réelle, celle de l’exode impossible des Rohingya vers les rives thaïlandaises depuis l'État de Rakhine, anciennement État d'Arakan, leur berceau en terres birmanes depuis des siècles. Phuttiphong Aroonpheng leur dédicace ce film.
Photo @ Jour2fête, 2019
À l’instar de ses pairs cinéastes, Phuttiphong Aroonpheng manie le medium cinématographique comme une table spirite et livre un film-sépulcre dédié aux Rohingya : de l’image qui masque au son qui creuse celle-ci à travers une partition sonore sidérante, il offre aux trépassés, au peuple des limbes, aux morts sans sépulture, une zone de revenance qui à défaut de résilience, les fait exister de nouveau pour mieux les laisser repartir d’entre les eaux.
Photo @ Jour2fête, 2019