Le catalogue du RADi est composé de 250 à 300 films français et internationaux de moins de 15  minutes, choisis par des exploitants lors de séances de prévisionnement.

Les exploitants inscrits au RADi peuvent ainsi associer un court métrage à leur programmation de longs métrages.

Un conseiller est à la disposition des exploitants pour les aider à s'orienter dans le catalogue de l'Agence du court métrage, à affiner leurs choix en fonction des publics, des longs métrages programmés.

Tous les films du catalogue peuvent être visionnés sur le site de l'Agence au moyen d’un login et d’un mot de passe fournis au moment de l'inscription.

Chaque semaine, le conseil en programmation de l'Agence propose une sélection de films courts pour accompagner les longs métrages qui sortent en France. Vous trouverez ces suggestions ici.

Un moteur de recherche thématique permet de présélectionner les titres qui correspondent aux critères de programmation souhaités : thème, générique, type de public, durée, etc.

Chaque film est documenté par une fiche dotée d'un avis du programmateur et d'une photo d'exploitation téléchargeable, qui peut également être utilisée pour la communication auprès des spectateurs.

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Photo page de gauche : Alps © 2011 Yorgos Lanthimos

Une comédie expérimentale qui parle de balles de tennis, de voitures qui dansent et de Dieu. En une succession de tableaux, cette comédie expérimentale met en scène un jeune homme dans des situations où se mêlent le banal et l’étrange : quelques pas de danse avec une voiture, une partie de tennis avec le ciel ou encore une toilette du matin digne de Shiva. Cette doxologie, qui emprunte son titre à la liturgie catholique, nous livre une vision légère et ironique des mondes terrestres et célestes.

Avec beaucoup d’humour et de légèreté, Michael Langan glorifie et célèbre les questions existentielles que se pose le commun des mortels. Beaucoup d'interrogations et peu de réponses pour le spectateur mais une certitude : Doxologie est un objet pataphysique non dénué d’audace et de fraîcheur.

Edmond n'est pas comme les autres. Petit homme discret, marié à une femme attentionnée et employé efficace, il n'en ressent pas moins pleinement sa différence. Lorsque des collègues, par moquerie, l'affublent d'un bonnet d'âne, il a soudainement la révélation de sa vraie nature... et s'il semble s'épanouir dans sa nouvelle identité, celle-ci creuse toutefois entre lui et les autres un fossé d'incompréhension, qui va s'élargissant jusqu'à devenir infranchissable.

L'univers gris et comico-dépressif de Franck Dion nous balade entre Aki Kaurismaki et Roy Anderson.

Le personnage d'Edmond fait lui aussi partie de cette famille cinématographique du nord de l'Europe : petit homme esseulé, taiseux et triste.[…] La forme narrative du conte autorise ces excès de traits, elle en est même l'une des composantes de base. Elle permet, à la fin du film, d'apprécier à sa juste valeur l'accès pour le personnage à la liberté, la lumière, le rêve et la folie.

Dans un Paris militairement divisé en deux comme dans l'ancien Berlin Est-Ouest, Inès Raymond reçoit, rive droite, des hommes et des femmes qui demandent un visa pour la rive gauche. Chacun a ses raisons et ses rêves pour vouloir passer la Seine, mais Inès doit respecter les nouvelles consignes.

Schengen est issue de la Collection Canal  laquelle repose sur des consignes bien précises (un thème et des personnalités se prêtant au jeu de la comédie le temps d'un film spécialement écrit pour elles).Elections présidentielles obligent, la collection 2011 « donnait de la voi(e)x » et proposait aux réalisateurs participants d'exposer leur vision du vivre-ensemble et de la citoyenneté.

C'est avec la comédienne Claudia Tagbo qu'Annarita Zambrano a choisi de traiter de l'immigration et de la fermeture des frontières européennes en transposant l'espace Schengen à la ville de Paris. Par le recours au faux-semblant, elle plonge le spectateur dans un récit paradoxal et offre un regard ironique sur les politiques migratoires françaises et européennes.

Une journée dans la vie d'un pub glauque du Nord de Londres.

Joseph Pierce a un style graphique unique qui permet d'identifier son travail au premier coup d'oeil. Noirs et blancs saturés, déformations faciales et corporelles monstrueuses : on pense à un Bill Plympton qui aurait troqué sa drôlerie potache et colorée pour un humour noir, acide et désespéré. La technique de la rotoscopie, qui mêle dessins et images réelles, accentue ce sentiment de malaise qui se dégage de ces contes urbains modernes.

Un effet miroir déformant qui accroche le spectateur par sa fluidité plastique d'emblée, puis sa vérité crue et dérangeante dans un second temps.

Un centre d'éducation spécialisé va fermer ses portes. Des handicapés mentaux aidés par leurs éducateurs, vont alors prendre leur destin en main !

En 2010, La collection (de Canal ) piquait sa crise. Comme dans chaque cru de la chaîne cryptée, le bon et le dispensable se côtoient. Ya Basta ! et ses auteurs ont le mérite d'attaquer frontalement, mais non sans humour, le problème du droit au logement et des laissés pour compte de notre société si égoïste. L'idée de proposer un rôle à Augustin Legrand (Porte parole des enfants de Don Quichotte) et de planter le décor dans un centre de handicapés aurait pu renforcer un aspect “documentaire“ sous-jacent, mais le délire des auteurs et des comédiens (Yolande Moreau en tête) finit par prendre le dessus et c'est en forme de farce picaresque que se termine ce film revigorant qui se refuse à caresser le spectateur dans le sens du poil.